Futur collège de Juvignac : le lieu choisi est mauvais

Extrait paru dans la Gazette:

“FUTUR COLLÈGE DE JUVIGNAC:
LE LIEU CHOISI EST MAUVAIS”

• Le maire de Juvignac dit: “Le Conseil départemental a choisi un emplacement pour le nouveau collège et nous l’impose.
Si tel est le cas, c’est inadmissible, surtout si l’emplacement choisi est très mauvais. On ne construit pas contre la volonté d’un maire.
• Le site imposé, le terrain de foot Penaranda, complété par le bassin de rétention n°1 adjacent, et une grande partie d’un espace boisé, classé, protégé, n’est absolument pas adapté: la superficie disponible est trop faible, même avec les deux compléments précités, les seuls bâtiments d’enseignement seraient coincés entre les pavillons du quartier ancien des Garrigues et les immeubles du quartier récent des Constellations, avec un accès et des stationnements très difficiles. Ils le sont déjà actuellement.
• Ce collège d’un autre temps serait dépourvu de tout équipement sportif, nécessitant de réquisitionner l’une des deux salles municipales de Brunélis ou Jean-Moulin – voire les deux -, au détriment de leurs usagers actuels.
• Par effet de ricochet, un mauvais choix en induisant un autre, un terrain de sport serait implanté entre l’école Nelson-Mandela et la Mosson sur l’emplacement des bassins de rétention 12 et 13 (superficie 14477 m?, volume 6 300 m°). Bizarre, non ?
• En réalité, le maire de Juvignac adhère totalement à ce choix qui fait fi de l’intérêt des futurs utilisateurs de l’établissement, élèves et enseignants, et ce pour les cinquante années qui viennent. C’est inadmissible!
• Une étude réalisée en 2017 traitait du même sujet: l’implantation d’un établissement scolaire et d’installations
sportives sur la commune de Juvignac, sur un autre site que celui que nous contestons ici. Le maire refuse de la communiquer,après en avoir même nié l’existence. C’est inadmissible! La moindre des choses dans une société de bon sens serait d’analyser les deux propositions, de les mettre en balance et de choisir, en toute connaissance de cause, la meilleure, à l’aune du critère prioritaire: fournir le meilleur outil possible aux futurs
élèves et enseignants.

Article de Michel Moncheny
paru dans la Gazette n° 1718